QU’EST-CE QU’UNE BONNE KINESIOLOGIE ?

La Kinésiologie à laquelle on se réfère est celle qui utilise le test musculaire comme système de bio feed back, parfois appelée « Kinésiologie Energie », ou « myo-feedback éducatif ».

Qu’est-ce qu’une bonne kinésiologie ?

Il paraîtrait logique de définir ce qu’est une bonne kinésiologie en terme positif.

Cependant, depuis deux décennies, nous avons pu observer que certaines pratiques kinésiologiques n’étaient pas conformes au principe d’innocuité. En effet, elles entrent en contradiction avec l’idéal hippocratique : « Primum non nocere », que l’on traduit par « D’abord ne pas nuire ».

C’est la raison pour laquelle nous insisterons ici plutôt sur l’aspect négatif, en répondant à la question : qu’est ce qui n’est pas une bonne kinésiologie ?

 

Une bonne Kinésiologie se réfère en permanence à des lois et des principes et son application est rationnelle

Malheureusement certains praticiens manquant de références culturelles et de connaissances, dévient vers une mystique du test musculaire qui à l’instar du pendule du radiesthésiste seraient un détecteur de vérité, capable de tout trouver et de tout détecter. Et c’est ainsi que l’on arrive parfois à des conclusions ou à des solutions aberrantes qui transgressent ce que l’on connaît du fonctionnement humain, tant psychologique, physiologique que biomécanique.

 

 

Une bonne Kinésiologie ne crée pas de déplacement ni de compensation

Ce phénomène n’est pas l’apanage exclusif de mauvaises techniques kinésiologiques mais on le retrouve après utilisation de certaines techniques chiropractiques ou ostéopathiques non appropriées.

Une bonne Kinésiologie ne crée pas de suppression

Nous utilisons le terme de suppression dans le sens homéopathique du terme, ce qui veut dire que parfois certains stress ne sont plus détectables par le test musculaire mais se retrouvent enfouis profondément dans le corps et réapparaissent des années après sous forme de maladies psychosomatiques ou organiques. Nous retrouvons aussi ce phénomène après le traitement par des appareils de bio feed back qui proposent des corrections électromagnétiques dites par opposition de phase.

 

Une bonne Kinésiologie ne disperse pas des excès mais corrige des vides

Cette loi est le B.A.BA de la médecine traditionnelle chinoise. Un test faible ou perturbé qui redevient fort ou normalisé, n’est pas contrairement à ce que croient certains, le signe d’une correction pertinente. L’état énergique sous-jacent est inconnu et la correction peut être la conséquence de la dispersion d’un excès, passé inaperçu.

 

Une bonne Kinésiologie ne rétracte pas et n’encapsule pas le corps émotionnel

 Diverses techniques de Kinésiologie et certains appareils de bio feed-back créent malheureusement ce problème qui sur le long terme est toujours préjudiciable. Ce phénomène est « naturellement » retrouvé chez les épileptiques, les schizophrènes et les cancéreux en phase active de conflit.

 

 

 

Une bonne Kinésiologie n’affaiblit pas l’énergie des chakras

 Les chakras fonctionnent comme des transducteurs d’énergie auxquels est dévolue une région anatomique particulière. Affaiblir l’énergie des chakras revient quelque part à dévitaliser la personne.

 

 

 

 

Une bonne Kinésiologie ne provoque pas de déséquilibre sur les différents éléments du centrage

Le centrage n’est pas abordé de la même façon par tous les courants en Kinésiologie même s’il existe certains consensus. Le centrage est la coopération de différents segments anatomiques entre eux. Une correction kinésiologique ne devrait pas, par exemple, perturber les tests de démarche (GAITS), le réflexe opto-cinétique, le réflexe vestibulo-oculaire, les énergies cloacales etc.

 

 

 

Une bonne Kinésiologie ne désintègre pas de réflexe

Les réflexes de la petite enfance parfois aussi appelés réflexes dynamiques et posturaux ainsi que d’autres réflexes de régulation posturale que nous avons mis à jour, se trouvent désintégrés par certaines pratiques kinésiologiques. Ce qui est toujours préjudiciable pour la personne et ce qui maintient le système tonique postural dans un état d’immaturité fonctionnelle.

 

 

Une bonne Kinésiologie ne dérégule pas les capteurs posturaux (œil, pied, ATM, occlusion, proprioception…)

 Ceci aurait pour fonction de déséquilibrer le système tonique postural et d’accélérer la survenue de certains troubles liés au syndrome de déficit postural.

 

 

 

 

Une bonne Kinésiologie ne doit pas désintégrer les différentes étapes de la marche

Les différentes étapes de la marche ne se résument pas au ramper et à la marche à quatre-pattes. Certaines techniques kinésiologiques désintègrent une ou plusieurs de ces étapes qui ont pour fonction de « modeler » le cerveau et d’installer des schèmes moteurs.

 

 

Une bonne Kinésiologie ne doit pas mettre la personne en sympathicotonie

Généralement, la plupart de nos techniques kinésiologiques réduise l’excès l’activité orthosympathique et plus rarement corrige une insuffisance d’activité parasympathique. Il est complètement aberrant de voir une personne relativement bien équilibrée sur le plan neurovégétatif se retrouver en sympathicotonie après quelques séances de kinésiologie.

 

Une bonne Kinésiologie ne bloque pas les émonctoires

 Des émonctoires comme le foie, le colon, la peau, peuvent se trouver bloqués après des corrections incohérentes et non pertinentes ce qui se traduira par une surcharge toxinique (le terme de toxine étant pris dans le sens naturopathique et non bactériologique du terme).

 

 

Une bonne Kinésiologie n’altère pas la mobilité des fascias

Les déséquilibres sur les fascias altèrent beaucoup la posture dynamique et le bien-être de la personne.

 

 

 

 

Une bonne Kinésiologie doit informer / réinformer positivement la personne pour lui permettre de faire du lien et du sens.

Malheureusement, un excès de confiance dans le test mental ou verbal, fait prendre parfois pour réel ce qui est symbolique ou imaginaire pouvant conduire le testé à des déséquilibres psychologiques.

 

Une bonne Kinésiologie ne bloque pas la personne dans le passé

Lorsque nous utilisons des techniques dites de récession d’âge, le praticien doit bien s’assurer en fin de séance que la personne soit bien revenue à 100 % dans le temps présent. Il faut que la personne soit à 100 % dans le temps présent au niveau conscient, subconscient et corps. Ceux qui ne font pas, à juste titre, une confiance aveugle au test verbal, (qui est toujours opérateur dépendant), peuvent effectuer le test suivant : lorsque le testé fait un toucher neutre et simultané des points d’acupuncture 1 V (canthus interne de l’œil) à droite et à gauche, il se produit un changement de MI lorsque la personne n’est pas dans le temps présent.

 

 

Bien évidemment il existe beaucoup d’autres désordres induits par de mauvaises pratiques kinésiologiques. Nous avons simplement listé les plus fréquents que nous rencontrons en clientèle.

Dans notre centre de formation EDUTM, nous avons fait le constat que s’agit surtout d’un manque de culture, et d’une transgression du principe d’innocuité, « primum non nocere » qui nuisent le plus profondément à notre métier. Il s’agit plus rarement d’une mauvaise relation au client.

C’est pourquoi, au cours de nos formations, nous sommes attentifs au fait de transmettre une culture très large à nos étudiants (anatomie, physiologie, biomécanique, posturologie, psychologie, relation d’aide etc.).

Les commentaires sont fermés.